Oeuvres Photographiques

Emile Boggio va cultiver cette passion toute sa vie sans que cela cause aucun conflit qui l’ait obligé, comme voulait Baudelaire «…le refuge de tous les peintres manqués, trop mal doués trop paresseux pour achever leurs études », à quitter la peinture pour la photographie.

 

 

Au contraire elle a toujours été là, du début de sa vie dans la somptueuse demeure parentale à Montmorency où il manipulait ses clichés, illuminait des portraits photographiques et mettait des couleurs à des vues touristiques en aniline, et cela  jusqu’à la fin de sa vie, devant, derrière et à coté de ses tableaux.

 

La photographie faisait partie de sa vie quotidienne, de sa raison d’être moderne.

 

La passion de Boggio pour la photographie l’emmène lors de ses promenades à bicyclette, qui étaient un moyen pratique de parcourir des distances à la recherche de « vues » pour son appareil photo et qui finissent par plus séduire le peintre que le photographe. On peut le qualifier de « peintre, photographe et jardinier ».